Dans cet énorme amas de fourmis
Où chacun mène ça petite vie
Certaines restent sereines,
D'autres incertaines;
Chacune a un but,
Plus ou moins éperdu
Dans ce tunnel noir et sombre
Où l'on perçoit des ombres.
Un petit nombre est en stress
De devoir quitter leurs déesses,
D'autres sont calmes et disposés
A pouvoir continuer de voyager;
Il y a des fourmis amères
Qui propagent le cancer,
D'autres sont dans la famille
Par simple promesse vile.
Et l'on distingue quelque chose,
Une forme sans aucune prose,
Longue et parallèle
Qui nous assailles de querelles;
Par moment il arrive inlassablement,
Le cafard qui aspire tellement
De questions, sans réponse évidente
Qui demande une réflexion ardente.
Où va t'on ?
Que fais t'on?
Pour quelles raisons saugrenues
On se permet une telle tenue ?
En un instant, tout cela dérape,
Et pour un court moment
Tous nous échappe
Inévitablement !!
Mais l'ordre revient,
Et la vie rangée des citoyens
Reprend son court: calme et sensible;
Comme à son habitude, irascible.
THOMΔ
Ne perdons pas notre humanité.