( dédicasse à Assia Ouehbi pour le titre)
On entre, on pointe et on en a déjà mare
C'est la besogne qui nous est imposée.
On est enfermés dans son esprit
Pendant 8 heures de turbins;
Nous sommes des prisonnier du geste.
Bloqués dans ce mouvement repetitif et lourd,
La folie s'empare de nous,
Elle est soudaine et violente.
Un irrésistible besoin
De saine destruction.
Brulons l'usine,
Eventrons les machines,
Dézinguons tous ça
Avec joie et préméditation.
La démense est arrivée
Avec une frénésie démultiplier.
Aux oubliettes la pointeuse,
Adieux les rythmes endiablés.
Faisons voler leurs dividendes
Et évadons nous !!
Profitons de cette oisiveté
Pour user nos bottes
Et vagabonder.
THOMΔ
Photo : La maison bulle, Boulieu (38)
Cette étendue d'eau
Petite par la taille,
Profonde par son esprit;
Me fait divaguer
Dans d'obscure paysage
Que mon saoul ne peut profaner.
Ce voyage est rempli
D'une force inconnue
Où les oiseaux gasillent,
Où les grenouilles s'envolent,
Où les feuilles mortes dégagent un fumet,
Où le peu de neige explose de fraicheur,
Où l'air pure se déguste à grande gorgée.
Ce monde est vide;
Une penurie d'horreur,
Tel que le vrombissement de la ville,
Tel que le manque de pudeur sanglante,
Tel que l'asphixie ambiante,
Tel que l'horreur plate mais diforme,
Tel que le goût fade de pollution.
Je ne peux qu'être heureux en ces lieux
Jouissant d'une douce amertume,
Comme le canard s'égosillant
A ne pouvoir s'envoler.
Rennoncant son départ évident
Pour finnalement s'envoler discretement.
THOMΔ
Dans nottre bruyante grotte
Sombre et hostile
Ou l'on meurt en quelques sortes
De coups bas et vils
Arme toi de courage
Et meurt en silence
Pour ne pas perdre ta dignité.
Encore une tache; ingrate et sale,
Qui n'enrichit nullement ton esprit.
Mais que sommes nous dont devenus ?
Nous sommes que des fourmis
Dans se reigne animal.
Tu n'es pas une machine,
Tu es humain et pensant.
Arrete de te consumer
Et transpire tes désirs.
THOMΔ
Une sessions musicale filmer à la fête de printemps de la ferme de chalonne (38).
THOMΔ
J'entrevois la pluie qui tombe,
Elle est humide et chaude.
Elle caresse de ces gouttes
Le paysage en construction.
Et c'est tout un peuple en ébullition
Qui observe ce qu'il en coûte
D'éradiquer par fraude
La poésie des catacombes.
THOMΔ
Dans notre bruyante grotte
Sombre et hostile;
Où l'on meurt en quelques sortes
De coup bas et vile
Arme toi de courage
Et meurt en silence
Pour ne pas perdre ta dignité.
Encore une tache; ingrate et sale
Qui n'enrichit pas ton esprit.
Mais que sommes nous dont devenus?
Nous ne sommes que les cloportes
Dans se règne animal.
Tu n'es pas une machine,
Tu es humain et pensant.
Arrête de te consumer
Et transpire ton désir.
THOMΔ
Dans cet énorme amas de fourmis
Où chacun mène ça petite vie
Certaines restent sereines,
D'autres incertaines;
Chacune a un but,
Plus ou moins éperdu
Dans ce tunnel noir et sombre
Où l'on perçoit des ombres.
Un petit nombre est en stress
De devoir quitter leurs déesses,
D'autres sont calmes et disposés
A pouvoir continuer de voyager;
Il y a des fourmis amères
Qui propagent le cancer,
D'autres sont dans la famille
Par simple promesse vile.
Et l'on distingue quelque chose,
Une forme sans aucune prose,
Longue et parallèle
Qui nous assailles de querelles;
Par moment il arrive inlassablement,
Le cafard qui aspire tellement
De questions, sans réponse évidente
Qui demande une réflexion ardente.
Où va t'on ?
Que fais t'on?
Pour quelles raisons saugrenues
On se permet une telle tenue ?
En un instant, tout cela dérape,
Et pour un court moment
Tous nous échappe
Inévitablement !!
Mais l'ordre revient,
Et la vie rangée des citoyens
Reprend son court: calme et sensible;
Comme à son habitude, irascible.
THOMΔ
Ne perdons pas notre humanité.
Le pouce levé
Vous refusez
De m'entendre
Je pourrais crier,
Bafouer les mots,
Les utiliser
Et les manipuler.
Mais vous refusez
D'entendre ma pensée
Pour ainsi éviter
La si âcre vérité
Que je peux expier
Refusez de vous faire
LOBOTOMISER
THOMΔ
Ne peux-tu pas, être heureux
Et non envieux ?